Ce chemin relate la légende de « l’été de saint Martin », de Candes-Saint-Martin à Tours.
Il commence à Chinon et se termine à Tours.
Les 114 kms du parcours traversent des communes dont l’histoire est étroitement liée à des épisodes de l’histoire de saint Martin, son culte ou légendes.
Un membre de notre équipe viendra vous chercher sur le lieu de votre choix.
Vous partirez à la découverte des trésors du Val de Loire à bord d’un véhicule grand confort climatisé de 9 places.
Direction Chinon avec un passage devant l’ancienne collégiale Saint Mexme, puis devant les vestiges de l’église saint Martin.
Vous découvrirez les superbes vitraux de l’église Saint-Étienne qui représentent la mort de saint Martin à Candes.
À Rivière, où saint Martin aurait fondé une église, se trouve aujourd’hui l’église Notre-Dame.
Chœur, crypte, gisants du 16e, sculptures extérieures et fresques du 11e, récemment restaurées sont à découvrir.
Traversée à Ligré et à la Roche Clermault.
À Lerné, visite de l’église saint Martin construite au XII e siècle et remaniée au XVI e, classée Monument historique.
Lerné étant la capitale des statues de saint Martin, vous y découvrirez une première statue de 4 mètres, pesant 11 tonnes et une seconde statue dans les bois de Lerné, sur l’Allée des Marronniers.
À Candes-Saint-Martin, découverte spirituelle de la collégiale avec notamment la chapelle construite sur l’emplacement de saint Martin (inscription : « ici est mort saint Martin, le 8 novembre 397 »).
Passage dans le pittoresque village de Montsoreau en Anjou, classé plus beau village de France.
Un arrêt sera effectué devant la spectaculaire vue panoramique dite « le moulin de la pelouse ».
À La Chapelle sur-Loire se trouve une église où l’on peut découvrir le vitrail de Clément, représentant la consécration de Martin à l’Évêché de Tours en 371.
Passage à Chouzé-sur-Loire, port jadis très actif de la Loire.
À Restigné se trouve l’église saint Martin, dont la construction commença vers l’an 1000.
Les vitraux représentent la vie de Martin jusqu’à sa mort à Candes.
Une statue du saint en évêque ainsi qu’un magnifique tympan carolingien (un des derniers encore présent en France) se trouvent à l’extérieur.
Un excellent Panier-repas avec dégustation de Bourgueil aura lieu au sommet du mont Sigou, préparé par le chef belge Vincent cuisinier de campagne.
À Cinq-Mars-la-Pile, vous visiterez l’église Saint-Médard où deux vitraux du XIX e siècle représentent la charité de saint Martin et Martin en évêque ainsi qu’une relique de saint Martin à ne pas manquer.
Une pause sera effectuée devant un curieux monument appelé « La Pile de Cinq-Mars », mesurant 30 mètres de haut et 4,5 mètres de large.
Il est antérieur à la vie de saint Martin qui l’a vu en marchant sur la voie romaine.
À TOURS:
Passage devant l’ancienne abbaye de Marmoutier à Tours, qui demeure un haut lieu martinien.
En 372, un an après son accession à l’épiscopat, il entreprit la création de ce grand monastère.
L’édifice est considéré comme l’un des principaux monastères de l’Occident chrétien. (Le site est fermé au public)
Visite de La Cathédrale Saint-Gatien de Tours, où saint Martin fut élu évêque de Tours le 4 juillet 371.
Promenade dans la Martinopole (Vieux Tours).
Au Vème siècle, pour recevoir la multitude des pèlerins qui accouraient de toute part au tombeau, les moines de saint Martin bâtirent plusieurs hospices, des monastères, des oratoires et des églises à proximité de la basilique.
Au Xème siècle, on ne comptait pas moins de vingt-huit églises autour de saint Martin ; c’est ainsi que se créa et grandit « la Martinopole », la ville de saint Martin.
Vous découvrirez la Basilique saint Martin reconstruite de 1887 à 1902 sur les plans de l’architecte tourangeau Victor Laloux, dans un style romano-byzantin. Perpet, sixième évêque de Tours, fit construire cette magnifique basilique en l’honneur de saint Martin sur l’emplacement même de son tombeau.
Elle vit défiler nombre de personnages illustres tels que Clovis, Clotaire 1er, Charlemagne, Richard Cœur de Lion, Philippe Auguste, Saint-Louis, Jeanne d’Arc, François Ier, Louis XIV et plusieurs papes dont Jean-Paul II en 1996.
Deux tours de la Basilique saint Martin ont survécu à la destruction ordonnée entre 1798 et 1802 : La tour de l’Horloge qui appartenait à la façade et la tour Charlemagne à la tour Nord du transept.
Visite privative de la tour Charlemagne sur réservation au préalable.
Élevée au XIème siècle, la tour tire son nom du tombeau de Luitgarde, épouse de Charlemagne ; au-dessus duquel elle a été érigée.
Accompagnés d’un guide, vous aurez le privilège d’accéder au sommet et obtenir la plus belle vue sur la ville de Tours grâce à ses 48 mètres de hauteur.
Quelques fines bulles de Vouvray pour terminer cette journée, puisque ce vignoble est lié à l’histoire de saint Martin. C’est en effet au clos du Rougemont, au-dessus de l’Abbaye de Marmoutier, que fut planté le premier cep de Chenin qui donnera naissance par la suite au prestigieux vignoble de Vouvray.
À la fin de cette dégustation, l’équipe de Val de Loire Travel vous reconduira au lieu de de départ.
Merci à Antoine Selosse et à la ville de Tours.
EN OPTION : jour 2
Visite complète de l’ancienne abbaye de Marmoutier à Tours qui demeure un haut lieu martinien, accompagné d’un guide conférencier.
Une balade de 60 minutes aura lieu sur un bateau traditionnel en bois : « la Gabare ».
À cette occasion, vous pourrez revivre quelques instants historiques puisque vous parcourrez une partie du chemin emprunté par les tourangeaux lors du transfert du corps de saint Martin de Candes vers Tours.
Les Papes à Tours
- Urbain II est le premier pape à se rendre en Touraine. Il y consacre la nouvelle église de Marmoutier.
- Pascal II visite le tombeau de saint Martin.
- Calixte II, après son élection, fait halte à tours sur le chemin de Rome.
- Innocent II, soutenu par l’archevêque de Tours, Hildebert, rend visite à Geoffroy-le-bel, dit « Plantagenêt ».
- Alexandre III, chassé de Rome par l’empereur Fréderic-Barberousse, décide de se retirer à Tours. Il est motivé par la dévotion qu’il porte à saint Martin.
- L’ancien trésorier de la collégiale, Simon de Brie, accède au trône pontifical sous le nom de Martin IV, en souvenir de son séjour tourangeau près du Tombeau de saint Martin.
- Monseigneur Roncalli, futur Jean XXIII, vient à Tours à l’occasion du congrès eucharistique et sacerdotal, qui se termine le 19 mai par une procession de 18 000 fidèles.
- Jean-Paul II se rend à Tours où il célèbre à la basilique « la Messe des Blessés de la vie ».
Un peu d’histoire..
De tous les personnages historiques que Tours a vu naître et accueilli, saint Martin est sans conteste le plus célèbre ; c’est l’un des saint les plus connus au monde.
Le nom du plus illustre des Tourangeaux est en effet enraciné dans l’histoire de cette ville depuis le IVème siècle.
La renommée de ce personnage est telle que 220 villes et villages portent son nom, 3700 monuments lui sont dédiés, 500 en Espagne et en Allemagne, 350 en Hongrie, 700 en Italie ainsi que 14 cathédrales en Europe.
Il a donné son nom à la cathédrale de Canterbury, première église anglicane d’Angleterre, Saint-Martin in the Fields.
Présent également en Amérique, où beaucoup de cathédrales portent son nom, il est le saint patron de Buenos Aires et de Louisiane.
Depuis quelques années, la ville de Tours a engagé une politique de valorisation des lieux martiniens et le Centre Culturel Européen Saint Martin a développé trois chemins de randonnée permettant aux marcheurs, touristes et pèlerins, de découvrir l’histoire de saint Martin.
C’est également l’occasion de découvrir d’importants lieux martiniens oubliés : abbayes, églises, fontaines, ponts.
Emprunter les chemins de ce marcheur infatigable est une opportunité pour favoriser le dialogue interculturel ainsi qu’appréhender ses valeurs de partage et de tolérance.
Né en Pannonie (actuelle Hongrie) en 316, ce fils d’officier de l’armée romaine est élevé à Pavie, en Italie du Nord. Sa famille est païenne mais depuis l’âge de dix ans, Martin est attiré par le catholicisme.
A l’âge de 18 ans, saint Martin était de passage à Amiens lorsqu’il croisa dans la rue un homme tremblant de froid. Pris de pitié pour ce pauvre homme, il voulut lui venir en aide et d’un coup d’épée, trancha son manteau en deux pour lui en offrir une moitié. Par ce geste, il découvrit le sens de la charité et l’expression même de sa foi. Ce fut une révélation et il se convertit au christianisme.
Vers 334-335, il reçut le baptême ; en 356, il quitta l’armée à Worms en Germanie.
Saint Martin retrouva l’évêque Hilaire à Poitiers où il reçut la doctrine et l’enseignement chrétien.
Il partit ensuite en Illyrie pour tenter de convertir ses parents, il y parviendra avec sa mère.
Après un séjour à Rome puis Milan, il revint en Gaule rejoindre saint Hilaire.
Ils attirèrent des disciples et devinrent de plus en plus connus, perçus dans les campagnes comme des prédicateurs et des faiseurs de miracles.
Les tourangeaux vinrent le solliciter pour le nommer évêques bien qu’il ne fut pas candidat, il y sera mené par ruse et nommé le 4 juillet 371.
Saint Martin créa alors Marmoutier près de Tours, deuxième monastère connu dans l’Occident latin et disposant d’une des plus importantes bibliothèques d’Europe.
Il fut entouré de 80 disciples installés dans des cellules creusées dans la roche et fonda également les premières églises rurales en Gaule.
À l’âge de 81 ans, Martin se rendit à Candes dans une paroisse qu’il a fondée pour y régler une querelle entre clercs.
Il mourût dans ce village le 8 novembre 397.
Les tourangeaux, désirant conserver la dépouille de leur évêque, profitèrent du sommeil des poitevins pendant la nuit pour déjouer leur surveillance, ils descendirent le cercueil par bateau et le transportèrent sur la Loire jusqu’à Tours.
On raconte que tous les bords de Loire se mirent à refleurir sur le passage du convoi ; ce fut : « l’Été de la Saint-Martin ».
La dépouille de l’évêque fut alors accueillie par une foule de tourangeaux et de 2000 moines éplorés.
Presque toute la ville de Tours accourut au-devant du saint corps.
L’essor du culte de Saint Martin sera dès lors très rapide et Tours devint une ville de pèlerinage aux côtés de prestigieuses cités comme Rome, Jérusalem et plus tard Saint-Jacques-de-Compostelle.